Ambositra, prononcez Ambush, je ne sais pas pourquoi la prononciation est si différente et personne n’a pu m’expliquer pourquoi …

Nous nous baladons dans la ville qui est pittoresque, nous trouvons un petit marché très sympa, haut en couleurs, avec de jolis étal d’épices, de fruit et légumes et de poissons et viandes séché très odorant! On y goûte de petit gâteaux, sorte de beignet sucré ou salé que je trouve ayant peut de goût: les Mofo-gasy (sucré) et le Mokary (salé).

Nous allons manger aux resto Violette, sur une terrasse en plein vent avec vue sur les rizières. La vue est très sympa, reposante, on voit les paysans travailler la terre manuellement tout en dégustant une THB (c’est le début, on la déguste encore …). Le steak de zébu, comme partout, est super bon.

Nous trouvons un guide pour aller visiter le palais du roi. Balade de trois heures dans les collines environnantes où notre guide nous parleras de la végétation de la région et de la culture du riz.

Juste avant d’arrivé, nous croisons un enclot pour les corridas de zébu, sorte de rodéo pratiqué lors du retournement des morts. Très dangereux à cause des grosses cornes des zébus, les toréador s’y blessent très souvent, soignés à base de plante il y meurent souvent en héros!

Arrivé au palais du roi, nous sommes surpris, ce n’est qu’une hutte en bois de 10m sur 5m! Avant la colonisation, Madagascar été séparé en de multiples royaumes, les rois n’étais donc pas si important car ils régnais sur de petit territoire. Quand on compare avec les palais présidentiels que fait construire un peu partout le président actuel il y a de quoi se poser des questions. Ce palais du roi est devenu un musée de la vie malgache en ces temps là et spécialement de la culture Zafimary, des spécialiste du bois qui utilisaient uniquement le bois comme matériaux de construction pour tout (jamais de métal).

Sur le retour, nous passons dans un village traditionnel Zafimairy, leurs maisons sont en mur de pisé rouge (mur de terre), haute, avec très peu de fenêtres. Nous rencontrons pleins d’enfant qui courent et crient autour de nous puis un artisan du bois qui nous montre sa production.

Nous reprenons notre route pour nous arrêter au village artisanal où un artisan va nous montrer comment il taille le bois avec un tour. Il fait devant nos yeux une petite statuette en bois de rose. Au retour, le guide nous expliquera qu’il emmène le plus souvent possible les touriste au village artisanale pour faire du commerce « équitable » amener le consommateur à l’artisan pour éviter que ce dernier doive revendre sa production pour presque rien aux boutique du centre ville.

Le soir nous goutons le foie gras local dans un restaurant assez classe, l’Artisan, il est très bon marché et plutôt bon. Bonne surprise. La mauvaise surprise a été quand en nous montrant la carte on nous as dit « pas de poulet, pas de zébu », ça réduit les choix! Apparemment c’est très courant de ne plus avoir certain plat dans les réstos, ils ne font pas de grand stock. Pour les gourmands, les bananes flambés au rhum sont délicieuse, super caramélisé, par contre le rhum arrangé offert n’été pas terrible, pas très fruité.

Ne restant qu’un jour à Ambositra, direction Ranomafana.