Carnet de voyage Jordanie – partie 2 – la descente vers le sud
Suite notre voyage, la descente vers le Sud. Je prévient tout de suite le lecteur, à partir de là, j’étais vraiment malade, je vais donc moins rentrer dans les détails …
Jour 5 – Day off
Le 5e jour, je ne bouge pas de l’hôtel, trop malade de ce que je prend alors pour une simple tourista. Pendant ce temps là, le reste du groupe va voir la mer morte en passant avant cela par le Mont Nebo.
Le Mont Nebo offre un point de vue sur Israël et la vallée du Jourdain … théoriquement, mais apparemment ils n’en on vu que la brume, ce qui as l’air d’être assez classique ici.
Après cela ils allèrent voire la mer morte, depuis un hôtel. Entrée de l’hôtel environ 12€ pour avoir accès à une plage privée, des douches (obligatoire à cause du sel) et une piscine (obligatoire à cause de la chaleur). Ils y restèrent la journée entre mer et piscine avec bain de boue et cocktail pendant que je soufrais en silence, seul, dans l’hôtel …
La mer morte est si salée (environ 30% de sel, soit 10x la salinité d’une mer classique) qu’on ne peut y rester longtemps (10 minutes max) et qu’on ne peut réellement nager car on flotte (voir les photos classique de gens lisant leur journal dans la mer morte). De plus à la moindre égratignure, impossible de s’y plonger. Il parait même que le sel s’insinue et pique dans tout les trous du corps … je vous laisse imaginer!
Certain on même tenté la boue de la mer morte, 3€ le sceau, on s’en met sur tout le corps, on attend normalement 10 minutes puis on se rince dans la mer! Idéale pour tout les problèmes de peau.
Jour 6 – Um El Rasas et Kerak
Je me sens un peu mieux aujourd’hui, nous prenons la direction de Kerak pour aller visiter la citadelle des croisés. La route est magnifique, sinuant entre des vallées que l’on nomme Wadi, au fond desquelles coules des rivières. Le paysage est minérale, un déluge de roche allant de l’ocre au rouge en passant par des milliers de teintes. Nous nous arrêtons plusieurs fois pour admirer le paysage et bien sur prendre de nombreuses photos.
Sur la route, un panneau indique Um El Rasas, inscrit au patrimoine mondiale de l’Unesco, nous décidons de faire un détour pour aller visiter le site. Le site a un visitor center tout neuf, des toilettes hyper classes et du personnel mais il reste gratuit car les fouilles ne sont pas encore finie. En gros le site est fermé mais visitable! Nous partons visiter le site guidé par un policier qui nous mènera vers un hangar contenant de magnifique mosaïque (enfin, comme je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas super fan des mosaïque). Le site n’est pas encore aménagé, il n’y a aucun panneau et peu de sentier marqué, ce n’est donc pas évident de savoir ce qu’il faut voir.
Les mosaïques du site sont très bien conservées et plus belle que celles de Madaba. Le reste du site est un ensemble de palais et d’églises dont il ne reste plus que des murs et quelques arches, de nombreuses mosaïques sont cachée par des bâches en plastique car pas encore restaurée. Le site est totalement désert, nous sommes les seuls à le visiter, ça lui donne un air de ville fantômes incas avec ses imposants mur de larges pierres anthracite. En tout cas, ça vaut le détour de se balader seul dans un site aussi grandiose.
Nous reprenons la route vers Kerak, c’est une ville moche et peut accueillante, où les touristes ne viennent que pour la citadelle des croisés. Nous mangeons dans un resto cher et pas super, visitons l’hôtel d’à coté conseillé par le routard qui s’avérera miteux surtout pour le prix (25 JOD alors que le routard en annonçais moins de 15)! Enfin, y voici dans la citadelle des croisés. Perché en haut d’une montagne, 3 niveau au dessous de la terre, deux au dessus, c’est une citadelle imposante mais en grande partie en ruines.Ses murs épais font 50m de hauteur dans le but d’impressionné et ça a dut marcher!
On se balade dans une suite de sous-terrains et de pièces. Le site est assez grand, on grimpes sur des ruines, descend dans de vrai labyrinthe de sous sols et prend beaucoup de photos. On y reste plus d’une heure, c’est assez sympa.
Après ça, nous cherchons un hôtel, la ville étant si peut sympathique, nous choisissons de ne pas rester dans le centre. Après avoir chercher pas mal de temps nous trouvons en dehors de la ville, dans un quartier tranquille et sympa un hôtel qui nous loue une suite de deux chambres avec salon et cuisine pour 44 JOD. Après nous être installé nous décidons d’aller boire un verre dans un café. Ici aucun café pour touriste! A chaque café il n’y a que des jordaniens en terrasse buvant un jus de fruit en fumant une shisha et jouant au carte, dès, échec. Traditionnel! Nous choisissons un café et commandons de délicieux cocktail de jus de fruit avec un shisha. Nous faisons sensation car il y a une femme dans notre groupe, seul femme de tout le café, et qu’en plus elle fume la shisha! Mais le patron du café nous accueil avec un air bienveillant, nous sommes les seuls touristes du quartier apparemment! Nous faisons l’attraction et tout le monde est super sympa avec nous! Nous mangeons un shawarma à la terrasse du meilleur resto du coin (à ce qu’il parait), un petit restaurant de grillade sans prétention. Me sentant mieux j’abandonne les médicaments.
De retour dans notre suite, le classique Belote-Arak avant d’aller nous coucher.
Jour 7 – Retour vers la mer morte
Aïe, rechute, j’aurais jamais dut abandonner les médocs …
Nous voici parti de nouveau vers la mer morte. Nous nous dirigeons vers le Dead Sea Panoramic Complex. Un restaurant musée panoramique de la mer morte. Arrivée sur place, une chaleur de fou, un soleil de plomb! Nous mangeons rapidement notre pic nique, admirons le panorama sur la mer morte (le complexe est très haut et on voit super loin). La partie musée est intéressante, il parle de la création de la mer morte, cette mer qui recule à grande vitesse et qui à cause de ça a une salinité unique au monde (30% de sel au lieu de 3% dans l’océan). On y découvre les rares êtres vivants qui sont capable de survivre à cette salinité, la richesse de ses minéraux (avec lesquels on fait des cosmétique utilisé dans le monde entier) et surtout les raisons de sa disparition programmé d’ici une petite centaines d’année : l’homme! En effet c’est principalement l’exploitation du Jourdain par les pays en amont de la mer morte qui tarissent la mer morte, accentué par l’exploitation à outrance de ses ressources en minéraux et autres.
Nous nous dirigeons ensuite vers le Wadi Muji, de magnifique gorges dans lesquels on peut faire du canyonning en autonomie, je suis trop fatigué par la maladie pour en faire donc j’attends les autres sur le bord de la rivière. A ce qu’on m’en a raconté, génial, 2H de ballade dans les gorges, emporté par le courant, sautant des les piscines naturel, dévalant les roches, … à ne pas louper.
Nous prenons ensuite la route pour Dana, un petit village de berger quasiment désert et en grande partie en ruine mais avec quelques hôtels qui servent de bases à la visite de la réserve. Nous prenons plus de 3H pour y arriver, attention, faire le plein d’essence avant car la route grimpe bien et il y a peut de pompe à essence.
Nous descendons au Dana Tower Hotel, un petit hôtel de routard avec des terrasses partout et de nombreux bâtiment à 15 JOD la nuit par personne repas petit déjeuner et repas du soir compris. L’hôtel est vraiment sympa, le personne est très gentil et attentionné (à condition que l’on mange bien, on aura droit à de nombreux « eat more eat more » jusqu’à ce que nous finissions tout les plats qu’ils nous avaient amené!). Le repas du soir est très bon, un buffet de plats traditionnel ). Mais le vrai plus de cet hôtel est Azim, son propriétaire qui en est l’âme : gentillesse, joie de vivre, véritable bout en train qui n’arrête jamais de chanter ! Il faut le détour à lui tout seul!
Jour 8 – Dana
Une des pires nuits de ma vie, et aussi la première fois ou je souffre de déshydratation! Mal au crane toute la nuit, presque par dormit, je reste à l’hôtel me reposer et me réhydraté pendant que les autres visitent la réserve.
La ville est calme : 3 hôtel de touriste, quelques berger et leurs chèvre, et des chiens, les vrai propriétaire de la ville. Un petit village presque entièrement en ruine, de vielles maison de pierre avec une vue spectaculaire sur la réserve de Dana. Je passe la journée à lire en me baladant de terrasse en terrasse (il y en a 4 dans l’hôtel).
Pendant ce temps là, les autres on bien crapahuté dans la réserve, à rentrer complètement crevé. Deux ballades dans les montagnes, visite des grottes. Un paysage assez désertique et rocailleux, très peut d’animaux mais ils ont l’aire très content.
Soirée sympa avec un buffet imposant de plat traditionnel. On rend la voiture et Azim nous en trouve une autre pour le lendemain, direction Petra!
Le prochain article : Petra, la ville rose
2 réflexions sur « Carnet de voyage Jordanie – partie 2 – la descente vers le sud »
Passionnant récit, mais quel dommage d’avoir dû souffrir en solo et rater de belles promenades 🙁