Hello, je vient de lire un article sur la newsletter de l’ADUF (Association des Utilisateurs de Free : http://www.aduf.org) à propos de la représentativité des sondages. Comme il m’a semblé intéréssant, je vous en fait un résumé ici (surtout que dernièrement, on a eu pas mal de sondage, il est donc bon de savoir comment ça marche).

Nombre de sondages et d’enquête sont faites par téléphone. Jusqu’à il y a peu, la quasi totalité des personnes disposaient du téléphone via une ligne fixe de l’opérateur historique. Il était donc raisonnable, pour les instituts de sondage et d’enquête, de prétendre être à même de constituer des échantillons représentatifs de population sur lesquels mener lesdits sondages ou enquête. Des sondages et enquêtes faisables rapidement, avec des couts contrôlés (condition particulière négocié avec l’opérateur).

Mais aujourd’hui, qu’en est-il quand les études (face à face, pas au téléphone 🙂 ) comme celle conduite par le CREDOC sur la demande conjointe de l’ARCEP et du Conseil général des technologies de l’information sur la diffusion des technologies de l’informations (téléphonie fixe, téléphonie mobile, etc.) en France montre que 15 % de la population adulte ne dispose que d’un téléphone mobile, sans ligne fixe, et que plusieurs millions de personnes n’ont plus de lien direct avec l’opérateur historique (merci le dégroupage total !) ?

Se pose la question de la représentativité des sondages ou enquêtes faites en ignorant les personnes qui ne disposent pas ou plus d’une ligne téléphonique fixe de l’opérateur historique. Une enquête peut avoir des conséquences importante (voir même décisive pour une campagne éléctorale). Il sera donc intéressant que les instituts de sondage suivent l’évolution des télécom pour continuer à prétendre représenter notre société avec justesse.