Ma deuxième année chez Zenika
Aujourd’hui est un jour spécial, cela fait deux ans que je suis arrivé chez Zenika, après 9 ans en tant qu’architecte logiciel dans la DSI d’un grand groupe de retail.
L’année dernière j’avais fait le bilan de ma première année passée : 1 an chez Zenika.
Et un an après, quel est le bilan de cette deuxième année ?
La crise du COVID-19 a fortement influencé le déroulement de cette année, le client chez lequel j’étais au moment du confinement a choisi de mettre fin à ma mission brutalement (préavis réduit à une semaine au lieu d’un mois), et je me suis retrouvé 3 mois au chômage partiel total ! Ce fut une grande déception pour moi car ce fut ma première période de chômage de toute ma vie de travailleur.
Les crises sont des révélateurs.
Dans l’article de l’année dernière, je parlais de la spécificité de Zenika qui en faisait une société pas comme les autres avec des valeurs qui me correspondaient. Lors de la crise, Zenika a su garder une partie de ses spécificité : transparence, bienveillance, mais a aussi dû faire des choix pour protéger la société. Comme beaucoup d’autre société, Zenika a eu un recours massif au chômage partiel, elle a réussi à ne pas licencier (ni couper de période d’essai comme certaines autres société) mais l’impact sur les salaires a quand même était important (surtout pour ceux comme moi qui on eu une période de chômage assez longue et qui sont payé avec une part variable sur le chiffre d’affaires rapporté).
Même si le chômage partiel est le lot de tous, certaines entreprises ont pris la décision de compenser la baisse de salaire en complémentant les 85% minimum légal pour un maintient total du salaire. Zenika n’en fait pas partie.
Ma plus grande déception pendant cette crise a été la perte de lien avec la communauté d’expert Zenika, et spécialement avec mes collègues lillois. Je sais qu’il est très dur de maintenir une communauté à distance et que nos DT ont essayé … mais il faut bien l’avouer sans succès. Et pour faire mon mea-culpa, j’en suis moi-même en partie la cause, comme beaucoup de mes collègues je ne me suis pas beaucoup impliqué dans la vie de l’agence lilloise.
Ma deuxième plus grande déception a été une remarque d’un de nos commerciaux qui me reprochais « de ne pas la jouer assez collectif pendant cette période de crise« . Je ne vais pas épiloguer sur le sujet car je pense que c’était de l’incompréhension entre nous mais pour moi qui me suis battu pour essayer de trouver une mission pendant la crise, ai répondu à plusieurs appel d’offres sur mon temps personnel, ai accepté d’enchaîner les formations à distance données, ai donné des talks, etc… Je trouve la remarque injuste.
Alors, venons en tout de suite à ce que j’ai fait pendant cette période de chômage partiel ? Comme mon salaire était payé par l’état français et donc la collectivité, je voulais mettre mon temps au service de la collectivité.
J’ai donc participé à deux projets Open Source : Quarkus et QuickPerf et essayé de publier régulièrement des articles de blog pour partager mes connaissances et mes découvertes.
J’ai aussi pris du temps pour moi professionnellement via la préparation de la certification CKAD – Certified Kubernetes Application Developper.
Et comme beaucoup j’ai profité de la pause qu’offrait le chômage partiel pour faire des travaux dans ma maison et m’occuper de mon jardin …
Mes principales contributions open source étaient sur le projet Quarkus pour lequel j’ai eu le temps de créer plusieurs nouvelle extensions : un client Elasticsearch, des extensions pour Google Cloud Functions, et, en cours de finalisation, un ensemble d’extension pour les services Google Cloud (BigQuery, Storage, PubSub, …).
Au mois de Juin, j’ai commencé à donner des formations à distances via la plateforme Strigo. Et il faut avouer que cette plateforme est très bien faite pour ça, les élèves ont apprécié ses fonctionnalités et moi aussi ! Même si dispenser une formation à distance est plus compliqué que la donner en présentiel.
Bon, concrètement, en un an j’ai fait quoi ?
- 2 missions d’architecture logiciel (java, cloud, kubernetes, messaging)
- Une mission d’expertise en performance
- Rédactions de plusieurs articles sur le bog de Zenika (Java, Quarkus, …)
- Une parution dans la revue Programmez (Arthas)
- Beaucoup de formations, principalement à distance (Elasticsearch, Elastic Stack, Kubernetes
- Deux talks à Devoxx Belgium (Arthas: Alibaba Java Diagnostic Tool et My first steps on Deep Learning with Keras)
- Un talk pour le Devfest Nantes (Développer une application cloud ready avec Quarkus)
- Une Nightclass sur Quarkus
- Une intervention sur un Quarkus Insights (Quarkus Insights #13: MongoDB with Panache)
- Un talk pour Skills Matter sur Quarkus (Building a Cloud Ready Application with Quarkus)
- des réponses à appel d’offre et pas mal d’appel avec des clients …
J’avais pas mal d’autre chose de prévue mais qui ont été annulée suite à la crise du COVID-19 : participation à Devoxx France 2020, talk au GDG Lille, nouvelle saison de Code moi un mouton, …
Et je n’ai toujours pas trouvé le temps de passer la certification GCP Cloud architect 🙁 .
Pour la prochaine année, j’espère toujours m’éclater dans mon travail et dans ma boîte ;). J’espère trouver le temps de passer mes certifications CKAD (Certified Kubernetes Application Developer) et GCP Cloud Architect, j’espère que nous allons pouvoir intervenir de nouveau dans les écoles pour Code-moi un mouton et j’espère que les conférences reprendrons …
À dans un an pour un nouveau bilan !