Carnet de voyage – Madagascar – Tulear – Ifaty
Premier jour:
Et voici la dernière partie de notre voyage le long de la RN7 en voiture (mais rassurez vous, pas la dernière partie de notre voyage). Le paysage change très vite: les montages s’effacent pour laisser place à un paysage désertique, ravagé par le feux à de nombreux endroit.
A la sortie d’un village, nous voyons un magnifique baobab de près de 60 mètres, nous nous arrêtons pour photographier ce majestueux arbre. A peine sortie de la voitures, une véritable foule d’enfants arrivent vers nous en criant, il en sort de partout! Nous sommes bientôt entouré de prêt de vingt enfants encadré par deux adultes. Les enfants crient sans arrêt « des bonbons, des gâteaux ».
Commence alors la distribution de gâteaux la plus phénoménale que nous n’ayons jamais fait, deux paquets de guty (les petits beurre locale, au lait à la place du beurre) y passeront, toute notre réserve en fait.
Très vite, deux files d’enfant se forment, encadrées par les deux adultes qui, armés de fin bâtons, fouettent les enfants pour les faire respecter les files. On aurait dit une véritable distribution alimentaire digne d’une ONG! Faire plaisir aux enfants ici est très facile, notre présence les amuse autant que nous la leur et tous ce qu’ils demande est un petit biscuit que nous leur offrons avec beaucoup de plaisir.
Très vite, des enfants commence à se chamailler, les plus grand passant et repassant plusieurs fois devant les plus petits pur avoir plus de gâteaux, les adultes qui au début réussissait à maintenir l’ordre sont de plus en plus dépassé et ce qui avait commencé dans une étonnante organisation fini en une petite empoignade qui voit notre dernier paquet de biscuit écharpé. C’est la fin de notre halte ‘distribution de gâteau’, nous reprenons la route.
Sur le chemin nous croisons la ville du saphirs sans nous y arrêter. C’est le territoire des chercheurs de pierre précieuse, on peut y fait de magnifique trouvaille ou des rencontre dangereuse (voir mortelle), la présence de pierre précieuse attirant de nombreux escroc et bandits, il est déconseillé aux touriste de s’y arrêter.
Nous voici à Tuléar (en malgache Toliary), les guides la surnomme la ville de lumière et de poussière. Et ils ont bien raison! La chaleur est écrasante, le soleil étincelante et la poussière de sable omniprésente. Bien que la ville ne soit pas spécialement jolie, je lui trouve un certain charme, ses grandes et larges rue bondées de maison délabrée au style vaguement coloniale me fait penser à Saint Louis du Sénégal (en moins beau bien sur) et me rappel mon précédent voyage dans ce pays.
Après un repas dans un restaurant soit disant indien dans lequel j’ai mangé un très bon Carry créole, nous prenons la route pour Ifaty (ne pas prononcer la dernière lettre), un petit village de pécheur paradisiaque où nous comptons rester quelques jours pour nous reposer avant la suite de notre voyage. Plus d’une heure d’une piste assez endommagée mais très utilisée, nous croiserons beaucoup de 4×4 de touristes et pas mal de camion, ce sont d’ancien camions de l’armé acheté pour faire le taxi brousse. Une des promesse jamais tenue du président Ravalomana été de refaire cette piste pour faciliter le tourisme dans cette région très belle et très courue des touristes.
Nous voici arrivé à notre hôtel: Le Voile Rouge. Sympa petit hôtel de bungalow traditionnel en falaffe en face de la mer, sur un promontoire donnant sur un petite plage (vraiment minuscule à marrée haute). La mer est magnifique, à part quelques algue qui chatouillent les pieds. L’hôtel est un peu chère pour le confort (sanitaire extérieurs à l’eau froide, on peut demander un sceau d’eau chaude à la réception le soir, lumière uniquement entre 17H et 22H) mais comme on est dans une région touristique je ne croit pas qu’on puisse trouver mieux pour 40000 Ar la nuit. Et cette vue sur la mer les vaut à elle seule.
Baignade, farniente sur des transats avec vue sur la mer et un magnifique coucher de soleil. Puis cocktail au rhum et d’excellente brochette de poisson. La bouffe est délicieuse, le cadre magnifique, que du bonheur.
Deuxième jour
Aujourd’hui: repos! Grasse matinée, baignade, plage, ballade en bord de mer. Il fait super beau super chaud. Le bleu de la mer se perd dans celui du ciel. Quelques voiles à l’horizon: ce sont les voiles des pirogues des pécheurs traditionnel. Ici la pèche se fait via de grand pirogue taillée dans un tronc d’arbre, auquel a été ajouter une grande voile et un flotteur, le flotteur permettant de contrebalancer la voile pour aller plus vite. Comme pour les voilier de la route du rhum quoi! Plusieurs hommes sont nécessaire pour diriger ces pirogue, entre autre il faut quelqu’un pour s’accrocher à la voile et faire balancier.
Au loin, on aperçoit la démarcation de la barrière de corail, la nuit, on entend les vagues qui se cognent dessus malgré la distance (près de 4km). C’est grâce à cette barrière que nous pouvons profiter de la mer, elle empêche les requins qui pullulent au large de Madagascar d’accéder à la côte. Grâce à la barrière de corail, on peut se prélasser sans danger dans la mer.
Vers 11h00, on se ballade un peu sur la côte, vers ce qu’on pensait être le village d’Ifaty mais en fait nous allons dans le sens inverse! la côte est assez sympa, très touristique, nous longeons de nombreux hôtel jusqu’à arriver à une grande plage bordée de petit restaurant façon paillote sur la mer entre deux cocotier. On s’y arrête pour siroter quelques cocktails et manger un petit truc vite fait. Un peu partout, des enfants nous proposent des langouste vivante, c’est la spécialité du coin, on nous propose même de nous les griller si on ne sait pas faire.
Ensuite, nous nous dirigeons vers la forêt de baobab, principale attraction du village hormis la mer et ses activité annexe. 2 heures de visite sous un soleil de plomb! Notre guide nous présente les trois sorte de baobabs de la forêt et d’innombrables autres plantes et arbres dont il nous vante les mérites médicinal. Comme nous somme en période sèche, il n’y a pas beaucoup de feuille sur toutes ces plantes, cela donne un petit coté fantomatique à cette forêt.
Les baobabs sont la principales attraction (bien que j’ai personnelement apprécié les Sony, arbre dont les branches ont d’énorme épines et qui sont utilisées pour faire des barrière entre les maisons des gens du coin). Ceux de la forêt sont plutôt petit (le plus grand devait mesurer 20m de haut) mais très vieux (jusqu’à 3000 ans), très gros et souvent avec des formes assez étonnante. La plupart des baobabs remarquable ont des petit noms assez sympa: baobab liane, baobab escalier, baobab bouteille (aussi appelé baobab THB), les jumeaux, les trois frères, …
Retour, baignade, cocktail, poissons grillé, dodo.
Troisième jour
Au menu du jour: pirogue, plongé, coraux, langouste, village de pécheur d’Ifaty. Nous partons pour la journée avec un guide de l’hôtel. Première étape le massif des roses, une réserve de coraux interdite à la pèche à 2 km de l’hôtel, nous y allons sur ces fameuse pirogue à voile traditionnelle des pécheurs. Arrivé sur le massif, nous chaussons palme et tubas pour l’observation. Il y a beaucoup de vent, la visibilité et donc limité, j’aperçois quand même le fameux corail en forme de rose qui a donné son nom au massif et quelques poissons et autres concombre de mer. Après un petit quart d’heure, je suis de retour dans la pirogue: fatigué à cause d’avoir lutter contre le courant et congelé par le vent! Pas vraiment terrible comme sortie, on a vu des trucs intéressant mais le vent a rendue la sortie difficile pour quelqu’un n’ayant jamais fait de plongé palme et tubas comme moi.
Direction le village de pécheur d’Ifaty en pirogue, mais qu’est-ce qui se passe, j’ai le mal de mer! Et oui, moi qui enfant n’avais jamais eu le mal de mer, voila que ça commence ici, dans une pirogue ballotée par le vent et les vagues de la mer au large de Madagascar! Les 20 minutes qui nous ont menées vers le village de pécheur fut une torture pour moi!
Enfin la terre ferme, après une petite ballade dans le village avec notre guide, un petit détour pour un bar réellement malgache (dans le sens où ce n’est pas un bar pour touriste= où nous avons but de la THB pour certain, un punch coco détonnant pour d’autre et … un coca pour moi (pour me remettre de mon mal de mer) nous voici sur la plage pour déguster une jolie langouste au barbecue! Moi, la langouste, j’apprécie pas énormément mais bon, il fallait au moins en manger une, c’est la spécialités d’ici et elle ne sont vraiment pas chère.
Retour à l’hôtel en pirogue, nous remballons nos affaire et prenons la piste pour retourner à Tuléar. Au milieu de la piste, nous tombons sur deux camions ensablé, après quelques tergiversation, nous tirons en sens inverse une camionnette de touriste, sans ça, on serais jamais passé! A peine avons nous débouché le passage qu’un camion fonce dedans, et ça ne manque pas, le salaud, il s’ensable lui aussi bouchant le passage que nous venons de dégager! Retour à la case départ? Heureusement non, il s’est ensablé assez tôt et il reste un petit passage entre les deux camions dans lequel nous nous faufilons à toute vitesse avant que quelqu’un d’autre re-bloque toute la piste.
Arrivé à Tuléar, nous tournons un peu pour trouver un hôtel pour finir dans un hôtel en bordure de mer. La vue sur la mer et le jardin tropicale sont sympa mais le resto un peu déprimant. Demain matin, nous prendrons l’avion pour l’Ile Sainte Marie, sur les six que forme notre groupe, deux remonterons en voiture et nous les retrouverons plus tard, ils sont déjà allez sur à Sainte Marie.
Demain, ce sera une journée en transit: avion Tuléar – Tana, nuit à l’Auberge du cheval blanc (un hôtel a 10 minutes de l’aéroport fait pour les touristes en transit) avant de s’envoler pour l’Ile Sainte Marie.
4 réflexions sur « Carnet de voyage – Madagascar – Tulear – Ifaty »
Bonjour et bravo pour votre carnet de voyage.
J’y retrouve le parcours que j’ai fait en 2 mois de mi-sept à mi-nov 2009. Nous avons fait presque les mêmes photos. Dommage que vous ne vous soyiez pas arrêtés à Sakaraha pour visiter les mines/carrières de saphirs. J’étais en groupe, nous avions notre tourleader et le guide du site, ma sacoche sur moi et le chauffeur qui gardait le mini-bus fermé à clé. Pas eu de problèmes. Si vous voulez voir les photos, je peux vous en envoyer. Je n’ai pas un super appareil mais elles ne sont pas trop mal.
Mais où avais-je la tête ? Je voulais parler d’Ilakaka, bien sûr !!! C’est à voir absolument. Impressionnant !