Carnet de voyage Jordanie – partie 5 – Le désert du Wadi Rum
Jour 17 et 18 – Le désert du Wadi Rum
Dernière étape de notre voyage, le désert du Wadi Rum. Au programme, départ tôt de l’hôtel après avoir avaler à toute vitesse notre petit déjeuner, deux taxi qui remontent pour nous déposer aux portes du désert du Wadi Rum, le plus beau désert de Jordanie, connu pour son sable rouge et Lawrence D’Arabie qui y a vécu.
Pendant le trajet les taximen on essayé de nous refourguer un de leur contact pour la visite du désert, mais nous avons réservé avec Ali un voyage sur mesure. Ali nous a été recommandé par des belges qui ont fait trois jours dans le désert à pied avec lui. A peine descendu du taxi, un bédouin nous aborde, bêtement Yves lui demande “Est-tu Ali”, il répond “Oui” … mais comment en être sur! Après quelques hésitations et de nombreuses questions, oui, c’est bien lui, c’est parti pour notre trip dans le désert avec nuit dans un camp de Bédouin.
Nous commençons pas aller chez lui, pour poser les affaires dont nous n’avons pas besoin, prendre un thé, bien, le thé bédouin sucré, noir et à la sauge. Puis son cousin nous prend en charge pour la journée, nous retrouverons Ali le soir dans son camp.
Notre guide est un bédouin tout de blanc habillé (la tenue traditionnelle , une robe blanche avec un turban blanc sur la tête), calme, très gentil, souriant, parlant peu un anglais moyen mais compréhensible. Le tour de plus de 8H (alors que la plupart des tour des autres guides font entre 4 et 6 heures) fut le meilleur moment de tout le voyage!
Nous montons à l’arrière d’un vieux pickup Toyota au pare-brise en miette aménagé avec de vielles banquette et une bâche pour nous protéger du soleil. Ce n’est pas le grand confort mais d’un pittoresque indéniable! Étonnamment, il fait moins froid dans le désert que près de la mer rouge, le vent n’est même pas brûlant! Enfin, on respire! L’intérêt aussi de notre tour en 4×4 est que nous somme les seuls dans le 4×4, nous croisons de nombreux groupes avec plus de 8 personnes à bord de 4×4 identique au notre. A cinq à l’arrière on est pas serré!
Nous commençons par Lawrence Spring, une source d’eau au flanc d’une montagne à près de 30 minutes de grimpette. Très beau panorama, mais une bonne sué pour monter jusque là en plein soleil! Comme tout les tours commencent par là il y a pas mal de monde mais ça permet de se rendre compte d’à quel point ce désert est touristique!
Nous enchaînons sur la maison de Lawrence, un vieux mur en ruine, un panorama pas spécialement intéressant … mais Lawrence est LE personne du désert donc c’est un passage obligé quoi de peu d’intérêt. Les bédouins sont très fier de leur désert (et ils ont raison) et de l’hôte célèbre qu’il a hébergé.
Vint ensuite les inscription nabatéenne, des gravures d’idéogramme dans la roche. Certainement intéressant d’un point de vue archéologique mais … De là, un point de vue magnifique
Ensuite, notre guide nous arrête en plein milieu du désert, au bas d’une montagne pour manger. Pas un touriste en vue, pas un bédouin en vue. Nous mangeons nos panier repas et puis c’est le moment obligatoire de la sieste : 2H allongé dans le sable, dans un silence inimaginable, au milieu d’une étendue de sable rouge et de montagnes majestueuse. A un moment, j’entends des oiseaux au loin, j’ouvre les yeux et un rapace passe au dessus de nous, je ne suis pas un expert mais de là où j’étais il ressemblait a un aigle.
Nous décollons vers 15h00, d’après les informations glanée sur le net et au grès ne nos rencontre, on s’attend à être au camp d’ici une heure … mais pas avec Ali, le voyage ne faisait que de commencer pour notre plus grand plaisir!
Notre guide nous dépose ensuite à l’entré d’un canyon pour une ballade d’une heure celons lui, il nous attendra de l’autre coté. Nous voici a la queue leu leu serpentant entre deux falaise impressionnantes aux couleurs allant de l’ocre au rouge. Le chemin est casse gueule par endroit, il faut s’aider de ses deux mains à plus d’une reprise mais pas trop dur. L’aire est frais, la ballade est vraiment sympa. 30 minutes après nous en sortons, le paysage s’ouvrant à nous est magnifique. Notre guide discute avec un autre guide, apparemment il n’est pas pressé de repartir ce qui nous va tout à fait. On profite du paysage et de la tranquillité du désert. Nous commençons déjà à prendre le plis, se presser ne sert à rien, profitons 🙂
Direction Buda et sa grande arche, au bout de la partie visitable du désert. En effet, une grande partie du désert est en réserve naturelle interdite aux touriste pour protéger la faune. Buda est une grande arche de pierre que nous ne regardons que d’en bas, il faut prêt d’une heure pour y grimper et le temps s’écoule … Ensuite, l’arche d’Uhm Frath, que nous allons gravir (sauf ceux qui ont trop le vertige). dix minutes d’ascension scabreuse, sur une roche très glissantes avec rien pour se retenir puis nous y voici, à la queue leu leu sur une arche de pierre au milieu du désert : la classe internationale! D’en haut, la vue est impressionnante, à déconseiller sérieusement à ceux soufrant de vertige!
Il est déjà tard, le soleil va bientôt se coucher, on repart en faisant un détour par la petite arche de pierre, que nous n’avons pas le temps de gravir car on approche de 18H00 l’heure à laquelle on doit se retrouver au camp pour ne pas rater le coucher du soleil. Notre guide nous dépose dans un tout petit camps de bédouin (5 tentes traditionnelle et une tente commune pour prendre les repas), on pose nos affaire et buvons un thé avec Ali en attendant le coucher du soleil. Le camps d’Ali est vraiment sympa, tente ??traditionnelle (et pas tente canadienne grise comme certain camps), tout petit, caché derrière une dune au bas d’une falaise. On discute avec Ali qui est vraiment super sympa et nous compte plein d’histoire, puis on grimpe sur une petite montagne avoisinante pour admirer le coucher du soleil sur le désert.
Le soleil se couche derrière une chaîne de montagne, au loin, pas âme qui vive dans le désert (bon, à part les bédouins au camps derrière nous 🙂 ), une grande étendue de sable rouge à nos pied, c’est un paysage grandiose. On ressent la force tranquille de la nature et une certaine tristesse s’empare de moi : c’est la fin du voyage, je vais retrouver notre civilisation occidentale qui semble si futile ici, au milieu du désert. Mais la beauté du coucher de soleil partagée avec des gens que j’aime me donne du baume au cœur.
De retour au camps, thé bédouins, petits biscuits secs au sésame et discussion avec les bédouins. Ils nous présente leur façon de vivre qu’il ne troquerais pour celle de personne. Ils aiment vivre dans le désert, dormir à la belle étoile (aucun ne dormira dans une tente). Bien qu’ils aient tous une maison dans le village à la sortie du désert, tout les soirs ils se retrouvent au camp pour partager un repas, un thé, des histoires et un ciel étoilée. Ils se demandent comment ont peut vivre en ville sans étoiles ou presque! Et quand on regarde le ciel d’ici, on se pose la même question. On comprend pourquoi ces hommes simple et si accueillant préfèrent la solitude et la rudesse du désert. Le ciel du Wadi Rum est réputé pour sa beauté, ici on le nomme le ciel aux 10000 étoiles et c’est au minimum le nombre d’étoile visible, dont plusieurs filantes! Regarder les étoiles et la deuxième occupation des bédouins après la sieste! Ils sont fière de nous présenter la voix lactée que l’ont voit parfaitement au dessus de nos têtes. Nous passons longtemps, dans le noir, entouré de fourmis géante, à siroter du thé la tête dans les étoiles et discuter. Moment très agréable coupé par un moment tout aussi agréable : le dîner. Nous sommes affamés!
Repas traditionnel : poulet, pommes de terres et petit légume cuit dans la cendre. Délicieux. Nous mangeons assis en tailleur dans la tente commune. Puis nous ressortons admirer les étoiles et continuer nos discussions avec nos amis bédouins. Petits à petit tout le monde va se coucher, les bédouins prennent un tapis ou un matelas et se couchent au pied de la falaise. Une partie du groupe décide de tenter sa chance dans le désert et, malgré le risque de serpent et de scorpions se prépare à dormir à la belle étoile sur la dune qui borde notre camps. Ali leur à dit : pas de problème mais n’allais pas plus loin que la dune … Déjà quand nous avions posé nos affaires dans la tente il nous avais conseillé de bien fermer la porte et la fenêtre … pour qu’aucune bête ne rentre dedans. La blague du moment : ne pas oublier de secouer ses chaussures avant de les mettre pour faire tomber les scorpions!
La nuit fut fraîche mais bonnes. Au levé je vais voir mes deux potes qui dormait sur la dunes, ils ont eu froid, un peut peur (ils ont fait des tours de garde pour surveiller les serpents et les scorpions 🙂 ), ils ont peu dormit mais content de l’avoir fait. Autour d’eux, des traces de serpents, de scolopendres, de scorpions …
Retour au village dans le 4×4 d’Ali, retour à Madaba en minivan 7 places, achats de souvenir, nuit à l’hôtel, direction l’aéroport, Paris, Lille.
2 thoughts on “Carnet de voyage Jordanie – partie 5 – Le désert du Wadi Rum”
Magique! Merci pour l’évasion et les rêves d’horizons lointains procurés par ton beau récit en 5 parties!